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Lorsque vers 1990 Michel Le Pesant m’a suggéré de dépouiller les volumes 39 à 41 de l’œuvre de dom Lenoir, je n’avais pas encore une idée précise de ce que contenaient ces soixante-seize volumes : un véritable trésor. Je n’envisageais pas à l’époque d’aller au-delà de ces trois volumes. Mais la petite allusion en fin de préface relative aux 678 informations restant à traiter me fit réfléchir.

J’ai finalement choisi d’effectuer un dépouillement systématique et d’en faire la synthèse et l’index. Tous les volumes ne présentent pas le même intérêt. Les archives de la Chambre des comptes de Normandie (Paris, Rouen et Caen pour de courtes périodes) ne remplissent que les volumes 1 à 22, 24 à 30, 39 à 45, 71, 74 et 75. Les autres correspondent à des copies de manuscrits ou d’imprimés qui sont encore à la disposition des chercheurs aujourd’hui, exception faite de plusieurs manuscrits inédits recopiés au volume 23. C’est pourquoi cette publication portera le titre de Mémoriaux de la Chambre des comptes de Normandie. Si j’en ai le temps, je poursuivrai ce travail en dépouillant les autres volumes.

Alors, comment procéder ? En faisant quelques sondages, j’ai découvert que certains volumes étaient majoritairement composés d’informations de garde nobles, mais qu’ils contenaient d’autres documents de nature différente. Il était tentant de faire publications thématiques, sous forme d’extraits par conséquent, comme l’ont fait plusieurs avant moi. Michel Le Pesant a publié des informations de garde noble, l’abbé Taverson des dépouillements limités à la région de Vire, tel ou tel, ce qu’on pouvait relever concernant un nom de famille.

Dom Lenoir avait une parfaite connaissance des familles normandes aussi ai-je pris le parti de respecter l’orthographe de son manuscrit, au risque parfois de surprendre. J’ai tenté d’adopter pour l’index une graphie contemporaine, ce qui n’a pas toujours été facile surtout en ce qui concerne les noms de lieux. Certains noms seront lus en italique, cela signifie que j’ai eu un doute à leur lecture. Tout est naturellement perfectible et je demande au lecteur de me pardonner d’inévitables erreurs en échange des informations que je lui apporte.

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